Lorsque je travaille dans mon jardin, j’oublie tous mes soucis. Mais j’en trouve d’autres. Et pas seulement des fleurs. Je vous parle ici de papillons. Pas de ceux que l’on trouve sur nos pare-brises qui, eux aussi nous donnent des soucis mais de ceux que l’on trouve sur des fleurs comme les soucis ou plutôt les asters et les hélianthes (sur la photo ci-dessous). Et si j’ai des soucis ce n’est pas parce que je manque de trèfle. J’ai de l’oseille et du trèfle à revendre, du Medicago et même des Vesces dont les chenilles des soucis raffolent.
Drôle de discours autour de ce mot aux sens multiples. Mais quelle est donc son étymologie ? D’après mon petit Robert, « Souci » viendrait du latin « solsequia » qui désigne le
« tournesol ». C’est donc la couleur de la fleur qui est probablement à l’origine du nom vernaculaire de ce ravissant petit papillon. Beaucoup de papillons d’ailleurs sont désignés par un nom qui a trait à leur couleur, à leur forme ou à la disposition de leurs tâches de couleur : « l’Echiquier », « Le Tacheté », « Le Point de Hongrie », « Le Citron » , « Le Marbré-de-vert », « Le grand Cuivré », « La Carte géographique », « Le Petit Nacré », « Le Damier orangé », « Le Grand Nègre », « Le demi-deuil », « Le Bois veiné », « La Goutte de sang ».