30 juillet 2011
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Le cœur de l’été au jardin est une explosion de couleurs, de parfums et de saveurs. La plupart des fleurs du jardin ont déjà révélé leurs secrets. Il y a bien quelques retardataires qui ne se
dévoileront qu’en automne mais elles restent minoritaires. La mixed-border du potager est le terrain de toutes les expérimentations (je ne peux concevoir un jardin reproduit à
l’identique chaque année). Les annuelles et bisannuelles contribuent largement à la générosité et à la diversité des couleurs du lieu. Les
vivaces en constituent la structure mais il est particulièrement agréable de se ménager des surprises. Les graines glanées à droite et à gauche au cours des balades ou des
échanges entre jardiniers sont la principale source des nouveautés qui, chaque année, me gardent un peu en haleine dans l’attente d’un résultat qui laisse un peu de part au hasard. Rien ne serait
plus décourageant qu’un jardin figé où tout a déjà été vu, où tout est calculé et connu d’avance dans les moindres détails, reproduisant d’année en année les mêmes images. Cette année donc, la
mixed-border du potager, principalement constituée de Dahlias, s’est enrichie de Verbascum, Vernonia, Coreopsis des teinturiers, Amaranthes, Cosmos variés, Silphium, Cleomes,
Morina, Scabieuses, Scutellaires, Valérianes, Verveines de Buenos Aires et Tournesols atypiques, le tout créant un vaste fouillis complexe et bariolé, éclatant de couleurs et de gaieté.
Auteur: claude lasnier
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Planifier et choisir.
19 juillet 2011
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Le Zantedeschia connu aussi sous le nom d’Arum ou de Calla fut introduit en Europe vers la moitié du XVIIIè siècle. G. Zantedeschi, botaniste italien (1873 – 1846) est à
l’origine du nom de cette plante de la famille des Aracées originaire d’Afrique du Sud et d’Afrique de l’Est. Le Zantedeschia aime les terrains humides et humifères et, comme ses
origines le laissent supposer, déteste les températures négatives. Les hybrides de couleur, jaunes ou orangés sont les plus fragiles. Pourtant, cette plante
herbacée vivace, à racine rhizomateuse est plus robuste qu’on ne le prétend et la surprise fut grande ce matin de la découvrir en fleur dans un endroit oublié et improbable du jardin où, plantée
il y a plus de dix ans sans précautions particulières, elle n’avait jamais reparu. La transformation du terrain, exposé, ensoleillé et sec autrefois et aujourd’hui devenu ombragé, frais et riche
en humus a sans doute favorisé cette réapparition et les pluies abondantes des derniers jours ont certainement aussi été bénéfiques. Le rhizome était en dormance, il suffisait d’un concours de
circonstances favorables pour le réveiller.
7 juillet 2011
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Ils ouvrent leurs corolles quand le soleil est brûlant. Bariolés, bleu, blanc, rouge, inévitablement républicains... qui
sont-ils ? Les parasols !
Alors que les tomates rougissent, le gazon brunit. A défaut d’arbres, que faire pour garder un peu le bénéfice d’un arrosage sous le
soleil brûlant ? Des parasols pour quelques tâches d’ombre, quitte à passer pour une jardinière un peu originale !
A propos, le terme « parasol » se retrouve dans certains noms d’arbres: le pin parasol, le parasol
chinois ( Firmania simplex) ...
Auteur: claude lasnier
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Astuces de jardinier
28 juin 2011
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Rien ne sert d’être gros, il faut être rusé. Le bourdon et l’araignée en sont un témoignage. Le bourdon s’est fait
prendre, trop pressé sans doute de butiner la belle fleur. L’araignée-crabe (Misumena vatia), ainsi nommée pour
sa façon de se déplacer latéralement est dotée d’une faculté incroyable : elle peut adapter sa couleur à celle de la fleur qui l’abrite et se camoufler ainsi pour surprendre
les insectes visiteurs qu’elle paralyse d’une morsure dans le dos tout en restant hors d’atteinte de l’aiguillon de ses proies, bourdons, guêpes et abeilles.
Une fois neutralisée, la victime sera vidée de sa substance, sucée par cette araignée-crabe redoutable et pourtant si
petite !
« Quelle chose par là nous peut être enseignée?
J'en vois deux dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits. »
Auteur: claude lasnier
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Les habitants du jardin
22 juin 2011
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19:06
Le jardin à cette saison est un vrai bonheur. C’est le début de l’abondance et les productions du jardin déterminent le
menu à venir. Après les fraises, les groseilles, le cassis et les framboises qui ont refait le plein du placard à confitures, voici venu le temps des abricots.
Ils sont encore un peu fermes mais déjà savoureux, gorgés du soleil si généreux de mai et du début juin. Les gelées précoces
habituellement si redoutables lors de la formation des fleurs ont oublié de pointer leur nez. Chaque fleur (ou presque) a pu donner son fruit et les branches s’arquent sous
l’excès de poids que cette réussite leur impose. Les dernières pluies, abondantes mettent encore leur souplesse à l’épreuve. Il va falloir prévoir quelques tuteurs pour éviter la casse.
Gâteau rapide aux abricots
4 jaunes d’oeufs + 125 gr de sucre en poudre ( fouetter le mélange pour le faire blanchir).
+ 100 gr de farine + 20 gr de maïzena + 1 zeste de citron non traité + 30 gr de beurre fondu + les blancs montés en neige ferme avec
une pincée de sel.
Verser dans un moule beurré ou chemisé. Disposer une dizaine d’oreillons d’abricots sur le dessus et faire cuire
environ 30 min. à 180°.
Auteur: claude lasnier
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Le jardinier gourmand
5 juin 2011
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Alors que le consommateur boude le concombre suspecté d’être contaminé et que les producteurs jettent leurs invendus,
voilà que le concombre se retrouve presque quotidiennement sur ma table. La culture du concombre peut sembler simple et évidente mais je dois avouer plusieurs
échecs ces quelques dernières années. Aujourd’hui, c’est une vraie réussite. Trois ingrédients indispensables sont enfin réunis : une bonne semence (« long anglais » - Le Paysan),
un arrosage automatique et une structure pour permettre à cette cucurbitacée de grimper et d’étaler son feuillage. Les concombres sont supportés par les tiges de
bambou de mon « râtelier à concombres » et ne touchent pas la terre. Les tiges peuvent se développer et s’enrouler sans risque de se casser. La plante respire et garde
ses pieds bien au frais, à l’ombre de son feuillage. Il ne reste plus qu’à trouver quelques bonnes recettes.
Pourquoi pas un granité de concombre à déguster lors des fortes chaleurs de l’été ?
Auteur: claude lasnier
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Astuces de jardinier
20 mai 2011
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15:53
Des cloches et des bourdons.
La campanule, comme chacun sait, a des fleurs en forme de cloches. La cloche d’église,
en latin, se dit Campana. C’est d’autant plus amusant de constater que les gros bourdons adorent visiter ces cloches, bourdons qui, bien sûr, sont des insectes mais dont le nom peut aussi désigner de « grosses cloches à son
grave » (Petit Robert).
Parmi les quelques 300 variétés de campanules existantes, annuelles, bisanuelles ou vivaces, toutes aussi jolies les
unes que les autres, celle qui a ma préférence est la Campanula medium qui revendique les plus grosses cloches. Elle se comporte en bisannuelle et ne
fleurit que la deuxième année mais elle est très facile à semer. L’idéal est de récolter son abondante graine et de renouveler le semis tous les ans
pour ne pas la perdre. Son atout majeur, on l’a compris, est la taille de ses cloches mais aussi ses teintes pastel, du bleu au rose pâle. Elle ne passe pas inaperçue dans un parterre de vivaces.
Un seul pied de Campanula medium peut porter jusqu’à 20 cloches. Toute la journée et sans répit, de gros bourdons viennent les butiner. Ils s’engouffrent à
l’intérieur des larges corolles pour faire leur plein de pollen et c’est un vrai spectacle d’observer leur va et vient de fleur en fleur.
La Campanula medium n’est pas une fleur rare mais elle a du charme et un caractère plutôt accommodant. En plein
soleil ou à l’ombre, en terre argileuse ou calcaire, tout lui est bon !
5 mai 2011
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Cueilli dans la fraîcheur du matin avec quelques fleurs encore en boutons, un iris peut tenir une bonne semaine en
vase. Les boutons s’ouvriront les uns après les autres et les fleurs fanées ne laisseront aucune saleté sur la table. Au jardin, il est facile de cultiver les iris et le choix
des couleurs est vaste. Le seul regret est que leur floraison soit aussi éphémère que celle des pivoines dont ils prennent la suite.
Cette année, la sécheresse précoce leur offre un avantage et ils sont particulièrement beaux. L’ennemi des iris est
l’humidité et les limaces qui l’accompagnent. Ils aiment un terrain riche, bien drainé et supportent sans problème les températures négatives.
La principale difficulté que je rencontre dans la culture des iris est l’éradication des mauvaises herbes qui
s’incrustent dans leurs rhizomes. Il est de toute façon nécessaire de diviser les touffes tous les 4 ans, en été. Mais un autre problème se pose alors. Il devient particulièrement difficile de
gérer les noms et les couleurs de ses iris. Cette année, j’ai donc décidé de les cultiver en ligne au potager pour les doper un peu et tenter de
leur redonner un nom. Pari gagné. Ils sont splendides mais j’ai dû utiliser une centaine d’étiquettes pour les identifier. Pour l’instant, je me suis contentée d’un numéro correspondant à une
photo. Tous mes iris n’ont pas encore retrouvé leur nom. Un vrai casse-tête en perspective !
Ci-dessous: les iris cultivés au potager
Auteur: claude lasnier
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Les bouquets du jardin
29 avril 2011
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14:12
La chenille du Cucullia a des couleurs et des motifs superbes, comme beaucoup de chenilles d’ailleurs. Cela ne veut
pas dire que le papillon qui naîtra sera aussi joli. De fait, le papillon Cucullia est du genre marron, très peu coloré. La plante qui nourrit cette belle
chenille ne se distingue pas non plus par sa beauté. Je ne regrette donc pas de la voir mangée et je préfère admirer les chenilles qui la dévorent. La Scrofularia
scorodonia est une plante médicinale qui doit son nom à la Scrofula, forme de tuberculose que certaines espèces du genre Scrophulariacea peuvent soigner.
Plusieurs autres plantes de cette même famille peuvent nourrir la chenille du Cucullia dont le Bouillon blanc
(Verbascum thapsus) et la Molène noire (Verbascum nigrum), tous deux présents dans mon jardin.
(Ceci est la réponse à la devinette du 27 avril).
Auteur: claude lasnier
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Les habitants du jardin
27 avril 2011
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21:56
Gros plan sur un habitant du jardin aux couleurs originales. Indice: la plante est Scrofularia scorodonia.
Auteur: claude lasnier
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Jouer avec les images