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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 13:37

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Ci-dessus: fleur du Magnolia Star Wars, le 28 juillet 2010

 

L’un des premiers arbustes à fleurir au jardin, le Magnolia Star Wars est un croisement des Magnolias campbellii et liliiflora. Avec un nom aussi prometteur on ne peut attendre de lui que des prouesses. De fait, il m’offre deux floraisons. La première a lieu début mars ( en même temps que les amandiers) et avant la formation des feuilles. La deuxième floraison, beaucoup plus belle, a lieu fin juillet alors que l’arbre s’est paré de son feuillage. Malheureusement, il arrive que les gelées tardives de mars brûlent les premiers boutons floraux. C’est à chaque fois une grande déception. J’espère que cette année les gelées ne seront pas trop sévères. Dans le Sud Ouest de la France où se trouve mon jardin les écarts de températures sont importants au printemps. J’ai souvenir de belles journées début février où je travaillais au jardin en petite chemise. J’ai depuis ressorti les pullovers.  Les arbres souffrent aussi de ces fantaisies climatiques. Les abricotiers en sont les premières victimes et me donnent rarement des fruits.

Pour revenir au Magnolia, souvenons nous que ce nom lui fut donné en hommage à Pierre Magnol, botaniste français originaire de Montpellier à la fin du XVIIème siècle.

Côté pratique : il est préférable d’acheter des magnolias déjà bien formés. C’est un arbre qui pousse très lentement. Quelques dizaines d’euros de plus à l’achat peuvent faire gagner quelques dizaines d’années !

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 17:27

En cette fin d’hiver, les arbres dénudés dévoilent les nids. Les nids d’oiseaux ne sont plus seuls perchés très haut dans les arbres. Ceux des frelons asiatiques les ont rejoints, de plus en plus nombreux dans la région Midi-Pyrénées. Ils se distinguent très bien des autres nids par leur forme en poire et leur aspect de carton pâte.

 

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 Le frelon asiatique est un prédateur de nos abeilles et il faut être vigilant. Le frelon asiatique est apparu pour la première fois dans mon jardin du Sud Ouest de la France l’été dernier, en nombre plus réduit que le frelon européen. J’ai pu observer les deux espèces sur les fruits en fin d’été.

 

Voilà donc encore un ennemi pour le jardinier. Un de plus !

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:10

Dans tous les arts décoratifs, céramique, tissus, broderies, dentelles, tapisseries, papiers peints, reliure, ferronnerie, joaillerie ..., la plante est une source d’inspiration inépuisable. Feuillages, fleurs, fruits sont imités ou stylisés selon les modes aussi bien dans le décor architectural que dans les objets d’art. Le début du XXè siècle fut une période faste pour le développement de l’art ornemental s’inspirant de la nature. Parmi les feuillages les plus utilisés, l’Acanthe est un classique mais l’Arum est aussi une source d’inspiration pour les artistes depuis fort longtemps. L’Arum qui a servi de modèle pour ce vase en pâte de verre daté de 1900/1903 est peut-être un Arum italicum (ou Gouet). Cette plante très commune dans nos sous-bois du sud-ouest de la France se remarque par la beauté de ses feuilles sagittées (en fer de lance). Tantôt d’un vert sombre uniforme, tantôt tachetées (Arum maculatum) ou marbrées de blanc (Arum italicum), les feuilles de l’Arum sont souples et leur bordure ondule gracieusement. Plus tard au printemps, une spathe blanc verdâtre apparaîtra autour d’un spadice jaune. A la fin de l’été les fleurs donneront des fruits en forme de grappes, composés de baies très colorées (orange – rouge) qui sont toxiques. Pour cette raison sans doute les nomme t-on « raisins de serpent ».

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 16:25

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Au jardin, rien ne se perd, tout se transforme. Le bois de la taille des arbres est un matériau précieux pour un jardinier soucieux de préserver son environnement. Rien ne doit se perdre, tout peut être recyclé.

 Quelques belles journées en janvier ont permis de commencer la taille des arbres, arbustes et le nettoyage des rosiers. Le plus gros travail n’est pas la taille elle-même mais le ramassage des branchages et leur broyage. Les branches les plus grosses sont coupées à la tronçonneuse pour le bois de chauffage; du petit bois est aussi mis de côté pour la cheminée et le barbecue. Les branches rectilignes serviront de tuteurs à tomates, les plus souples feront des arceaux ou des supports pour les dahlias. Ce qui est trop petit et biscornu sera broyé pour le paillis sous les arbustes. Le jardinier du village allait porter à la déchetterie de longues tiges souples de peuplier. Elles seront  idéales pour réaliser quelques bordures tressées et je rends service en les récupérant.

Il faut savoir qu’ici, les entreprises de jardinage payent pour pouvoir déposer leurs déchets végétaux à la déchetterie.

Les meilleurs bois pour le tressage sont le châtaignier et l’osier. Dans mon coin du Tarn et Garonne ces deux essences sont malheureusement assez rares. Mes bordures seront sans doute moins solides mais le matériau ne m’a rien coûté. Mes bordures précédentes étaient en châtaignier et n’ont tenu que trois ans. Celles-ci ne feront peut-être qu’une saison ou deux. Une bordure de 6m m’a demandé 3 heures de travail. Le plus long n’est pas le tressage mais  le transport des tiges et leur sélection.

Pour un meilleur résultat, planter un bâton en place tous les 40 cm et tresser sur place en plaçant deux tiges à chaque rang. Le tressage en place évite l’usage de clous ou de fil de fer et demande moins de travail. Lorsque la bordure vieillit et se détériore, aucun clou ne risque de se retrouver sous les roues du tracteur tondeuse ou dans le pied du jardinier !

 

Les bordures en branches tressées était déjà utilisées au Moyen-Age pour structurer les jardins de simples. En fait, il semble que l’on donne abusivement aujourd’hui le nom de plessis à ces structures. Aucun de mes dictionnaires et encyclopédies ne lui donne ce sens. Par contre, en Normandie où le plessage était pratiqué, le « plessis » désignait un terrain enclos d’une haie plessée, c’est à dire dans laquelle les branches extérieures étaient ramenées vers le milieu et entrelacées de façon à obtenir une clôture impénétrable pour le bétail.

 

Une autre solution pour des bordures solides et esthétiques: la terre cuite. J’ai récupéré ici des bordures anciennes en terre cuite. Elles sont grossières et irrégulières mais c’est ce qui fait leur charme.

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:27

Je ne suis pas peu fière, moi l’écolo, de porter un manteau d’ortie !

A l’heure où chacun a pris conscience de l’importance de revenir à des produits naturels et de lutter contre l’invasion du plastique, choisir un manteau d’ortie peut être « un bon geste pour la planète ». L’ortie en question se nomme « ramie ». Il s’agit de deux espèces de plantes de la famille des urticacées, Boehmeria nivea et Boehmeria tenacissima dont le liber fournit des fibres textiles. Ces fibres, mélangées avec la laine ou le coton entrent par exemple dans la confection des tissus d’ameublement et du linge damassé. La ramie est cultivée et exploitée depuis des temps immémoriaux en Chine, Indochine et au Japon. Dans ce dernier pays, elle sert à fabriquer un tissu très fin, le Miyako-Jofü, très apprécié lors des chaleurs de l’été des îles Miyako dans l’archipel Ryükyü. Le tissage de la ramie fait partie de l’artisanat traditionnel japonais. Cette tradition se perpétue dans l’île de Miyako. Le tissu obtenu a l’aspect de la soie. Il est souvent bleu, car teint avec de l’indigo naturel et sert à la fabrication des plus beaux kimonos japonais.

En France, une très belle exposition sur les textiles présentée à La Gacilly, fief d’Yves Rocher, l’été dernier, m’a appris que des manufactures de la ville d’Angers utilisaient la fibre de ramie dès le XVIe siècle pour fabriquer tissus, fil à coudre, cordages et filets de pêche. Cette industrie fut abandonnée au XIXe siècle pour des questions de rentabilité. Aujourd’hui, la ramie reste peu cultivée et sert essentiellement à la fabrication du papier monnaie mais redevient à la mode pour la fabrication des vêtements. L’imperméable présenté ici est de la marque Burton (collection 2010) et constitué de ramie à 100%.

Les fibres des tiges de ramie sont riches en cellulose, solides, brillantes. Le fil obtenu est très solide, difficile à couper à la main. Le tissu de ramie est léger, très résistant, imperméable, très agréable à porter et on ne peut plus naturel et écologique!

 

Sources :

-         Dictionnaire Larousse

-         La Gacilly 2010 – Exposition sur les textiles

-         Miyako « Vivre cent ans, vivre heureux », un film de Svea Anderson. Cliquez ici : ICI

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Image ci-dessus: panneau d'information du jardin d'Yves Rocher à La Gacilly (Bretagne).

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 17:34

Qui donc se cache derrière cette feuille géante d'Alocasia macrorrhiza?

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 16:19

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Si je devais déterminer quel est l’ustensile le plus utilisé au jardin, j’hésiterais entre la brouette, le sécateur, la bêche et l’arrosoir. Je n’imagine pas une seconde pouvoir me passer de l’un d’entre eux.

 

 

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L’amour va même jusqu’à les collectionner. Vieux arrosoirs et vieilles brouettes sont à l’honneur au jardin, comme de vieux combattants témoins d’un autre temps. Les formes ont changé, les matériaux aussi. Le plastique a remplacé le zinc de l’arrosoir, l’aluminium a rendu la brouette plus légère. Entre le XIIè siècle et aujourd’hui, la "berouette" est devenue brouette avec un B pour bis suivi du diminutif de roue (rouette). Elle avait donc deux roues à l’origine. Aujourd’hui, elle n’en a le plus souvent qu’une. Sa forme a varié au fil du temps selon l’usage qui en était fait.

 

DSC00315.jpgImage Image tirée du Larousse du XXe siècle (1928)

Légende: 1- pour moellons  2- du XVIIe siècle  3- de grainetier (diable)  4- de terrassier ou de jardinier  5- à coke   6- à lait  - à bagages

 

Pour ma part, j’ai trouvé un nouvel usage jusqu’alors inédit : une brouette est idéale pour endormir un bébé. Et si la brouette est ancienne, elle est tout aussi efficace !

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 17:24

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A cette saison le jardin procure peu de fleurs mais les feuillages persistants ne manquent pas: eucalyptus, laurier tin, ligustrum (feuillages sombres), feuilles mortes de chêne, houx, ...

Garnir un cube de mousse oasis imprégné d'eau. On peut ajouter des baies décoratives comme de la symphorine, des pommes de pin ou même des fruits.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 16:27

Tout comme nous sortons de notre maison pour nous balader lorsque le temps est clément, les abeilles quittent leur ruche dès que le soleil fait remonter la température au delà de 10°.

Pour les trouver au jardin, il suffit de chercher les arbustes en fleurs. A ce moment de l’année (28 décembre), les fleurs se font rares et pourtant.. ! Une haie de Mahonia ‘Winter Sun’ arbore ses inflorescences jaunes au soleil. C’est le lieu de ralliement et de ravitaillement des courageuses ouvrières d’hiver.

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 18:42

Dans la ville d’hiver d’Arcachon, chaque villa a ses palmiers. Le palmier, symbole végétal de l’exotisme était l’incontournable ornement des jardins de ce quartier d’Arcachon dans la deuxième moitié du XIXème siècle.. Une véritable mode de l’exotisme était alors en vogue.

Véritable cité des quatre saisons avec ses quartiers différemment exposés, Arcachon est une ville particulièrement intéressante à visiter. La ville d’hiver y occupe un site privilégié, à l’abri des vents dominants. Devenu lieu de villégiature et de cure, ce quartier a fait l’objet d’un véritable projet d’urbanisme avec la construction d’une grande quantité de villas à l’architecture très particulière, très éclectique, reflétant la mode d’alors, très marquée par le goût de l’exotisme. Portiques grecs, colonnades italiennes, architecture mauresque, architecture coloniale, influence chinoise, tous les ornements possibles se retrouvent dans ces constructions de type chalet, rebaptisés ultérieurement villas. Cette fantaisie architecturale et la surcharge d’ornements donnent à ces villas une originalité sans pareil. Le goût de l’exotisme qui marquait cette époque se retrouve aussi bien dans l’architecture que dans les jardins autour des villas. A côté de la végétation naturelle de la forêt qui occupait le lieu à l’origine, se trouvent toutes sortes d’essences exotiques : magnolias, mimosas, camélias, catalpas et surtout palmiers. Ainsi, chaque villa a au moins un palmier, implanté bien en vue devant sa façade. C'est une curiosité!

 

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La Villa Graigcrostan ( ci-dessus)

Elle fut construite en 1880 par un architecte londonien pour un aristocrate écossais.

Elle est un bon exemple du mélange de styles pratiqué à l’époque.

Style néopalladien, galeries empruntées à l’architecture coloniale, belvédère de style italien et toiture bordée de lambrequins à la manière des chalets suisses. Pour couronner le tout, la peinture des murs extérieurs était à l’origine orange et pistache.

 

A noter qu’un certain nombre de villas d’Arcachon portent des noms évoquant la botanique :

« Les Bleuets », « Bougainville », « Les Bruyères », « Eglantine », « Les Erables », « Les Fleurs », « La Forêt », « Jasmin », « Les Mimosas », « Les Orchidées ».

 

 

 

 

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Qui suis-je? Claude, professeur de l'E.N., jardinière le week-end. Je me suis lancée il y a 20 ans dans la création d'un jardin naturel à partir d'un grand champ labouré d'un hectare où il n'y avait pas grand chose mais l'essentiel: une vieille grange, 2 arbres centenaires, un ruisseau et une mare. Il y a 7 ans, j'ai fait construire ma maison dans mon petit paradis et je partage la vie des animaux qui y ont trouvé refuge.

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