28 juillet 2008
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16:58
Je poursuis mon recensement des espèces de papillons présentes dans mon jardin avec cette photo de l’Ecaille
chinée. Les papillons sont en général difficiles à photographier. Celui-ci est une exception. Il se repère facilement en vol par la couleur orange vif de ses ailes inférieures, se pose
en général très vite, de préférence sur un mur ou un endroit sombre et ne bouge plus. J’ai largement eu le temps d’aller chercher mon appareil et de revenir le
photographier.
L’Ecaille chinée est une espèce commune en France. Sa chenille se nourrit de Pissenlit, de
Plantain et de Lamier, végétaux tous présents en abondance dans mon jardin. C’est un papillon diurne qui vole de juillet à
septembre.
Je rêve de pouvoir un jour aller sur l’île de Rhodes dans l’Adriatique pour voir les centaines
d’Ecailles chinées se regrouper sur les troncs d’arbres après leur migration. Ce doit être un spectacle impressionnant.
Pour en savoir plus sur ce phénomène, cliquez sur les liens ci-dessous.
www.euratlas.com/Atlas/archipelago/fr_rhodes_butterflies.html
http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=3668
Auteur: claude lasnier
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Les habitants du jardin
26 juillet 2008
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13:53
Cette drôle de petite tomate est en fait un physalis ( physalis ixocarpa) de la famille des
solanacées et l’on s’en serait douté sans la connaître en voyant sa gaine fine qui nous rappelle l’enveloppe du coqueret du Pérou.
Originaire d’Amérique du Sud lui aussi, le tomatillo est très couramment utilisé dans la cuisine mexicaine mais
il est moins connu ici. Nul besoin pourtant de cuisiner des plats mexicains pour l’utiliser. Il est aussi facile à utiliser que la tomate et tout aussi facile à
cultiver. Je sème mes graines (récoltées en fin de saison sur des fruits très mûrs) très tôt au printemps en même temps que mes graines de tomates, en caissettes et au
chaud.
Les tiges du physalis ixocarpa sont frêles et cassantes et je les place sur une bordure du potager qui leur
donne un point d’appui pour éviter que les fruits ne touchent la terre. Contrairement aux pieds de tomates, les tomatillos ne peuvent être tuteurés en hauteur car leurs tiges ne
sont pas assez robustes. Ils ont tendance à ramper. Les fruits ne doivent pas être consommés s’ils ne sont pas à maturité, ni les autres parties de la plante. Il est facile de
savoir si les fruits sont mûrs car ils virent du vert au jaune et tombent à terre. Le calice devient jaune-brun et se
déchire.

Le goût du tomatillo est très agréable, un peu acidulé et peut agrémenter les ratatouilles et autres plats de
légumes.Je vous propose ici une recette de pâtes express et économique toute simple et de mon
invention.
Faites revenir
un gros oignon coupé en lamelles, 2 jeunes courgettes coupées en batonnets, 2 poignées de haricots verts coupés en morceaux, quelques feuilles de chou ciselées, une dizaine de tomatillos coupés
en quartiers, quelques piments doux et un bouquet de persil coupé fin. Faites revenir le tout dans un peu d’huile d’olive une vingtaine de minutes (les légumes doivent rester craquants). Saler au
goût et poivrer. Au dernier moment, ajouter quelques pâtes cuites séparemment et simultanément.
Remuer le tout et
laisser sur le feu encore quelques minutes. Servir avec du parmesan et un peu de persil cru (gardé en réserve avant la cuisson). Bon appétit !
Pour se procurer la graine, voici l'image du sachet acheté initialement avec les références. On peut ressemer sa propre graine les années suivantes.
Ferme de Sainte Marthe - 41120 - Cormeray. France
Auteur: claude lasnier
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Le jardinier gourmand
25 juillet 2008
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19:33
Non, nous ne sommes pas au Japon mais bien au sud de la France. Retour de vacances donc et balade dans le jardin où l'exubérance
de la végétation est impressionnante. Le jardin ne manque pas d'eau, si ce n'est en surface, la mare déborde et la croissance des bananiers du Japon est débridée. Le pied
mère atteint 5 mètres et sa souche rhizomateuse s'accroît au fil des années pour former à plusieurs mètres de là d'autres pousses plus petites. Pour voir
l'inflorescence de l'an dernier et lire l'article, allez dans mes archives. Cherchez dans la rubrique "catégories" l'intitulé "le jardinier curieux- connaissance des
plantes". Ouvrez et cliquez sur la page 1 en bas de l'écran.
Pour information : Musa Basjoo est un bananier rustique pouvant même être cultivé dans la région parisienne à condition
d'être en situation abritée du froid et des vents et d'être installé près d'un point d'eau.
Auteur: claude lasnier
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Le jardin saison après saison
17 juillet 2008
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14:32
Le jardin de Clarisselles ferme pour quelques jours, le temps de trouver la cause de la panne d'internet qui a rendu ce blog muet depuis quelques jours et aussi parce que la jardinière a besoin
de souffler un peu. Pendant ce temps, le jardin vit sa vie, sans arrosage, sans jardinier, sans personne pour déranger les oiseaux. Les ronces vont s'en donner à coeur joie et le jardin sera une
véritable jungle. Il faut juste s'assurer que la débroussailleuse sera opérationnelle au retour! Bonnes vacances à tous et à bientôt.
Auteur: claude lasnier
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Le jardinier voyageur
8 juillet 2008
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11:25
Association improbable, pari risqué du jardinier qui s’aventure à mettre ensemble des plantes d’horizons
différents dans un terrain peu propice et sous un climat très différent du milieu d’origine. C’est la magie du jardin. On musarde d’une plante à l’autre et là en quelques secondes et
quelques pas, on change de continent. En l’occurence, dans mon jardin, trente centimètres seulement séparent le Romneya coulteri, américain
(Californie), du glaïeul, plutôt africain et de
l’hemerocalle chinois ou japonais. Une plante commune côtoie une plante plus rare et surtout plus difficile à acclimater. Le Romneya est une plante
capricieuse. A tel point que j’ai dû la ramener d’Angleterre. Après l’avoir demandée à plusieurs pépinièristes d’une foire aux plantes rares de ma région, un seul m’a avoué la posséder
mais n’a pas voulu prendre le risque de me la vendre, de peur sans doute d’avoir des réclamations en cas d’échec. Eh bien, pari gagné ! La voilà qui fleurit pour la troisième année. Le pied
est bien installé et n’a reçu aucune protection cet hiver. Le secret de cette réussite ? Je l’ai planté sur l’épandage de ma maison, donc pour le drainage, il n’y a pas mieux : des
couches de cailloux et de sable et de la terre en surface. Si je l’avais planté à 2 mètres de là dans ma terre argileuse gorgée d’eau l’hiver, l’échec aurait été
inévitable.
Le Romneya pousse dans les canyons de Californie, dans des endroits secs et chauds.
Il ressemble à un pavot avec ses pétales de « papier crépon » blancs. C’est une plante très ornementale et son feuillage vert tendre
contraste à merveille avec le blanc immaculé de ses corolles.

De gauche à droite: Hemerocalleis "Flore pleno", Hemerocallis "Bess Ross", Romneya coulteri.
6 juillet 2008
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Auteur: claude lasnier
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Le jardin saison après saison
2 juillet 2008
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22:41
Commencer une collection de lis peut mener loin puisqu’il existe environ une centaine d’espèces
botaniques en Europe, Sud de l’Asie, Philippines et Amerique du Nord. Les hybrides sont aussi innombrables et tous aussi beaux les uns que les autres. Pour ma part, j’en
cultive une dizaine de variétés et c’est bien assez car, comme les dahlias, les lis demandent du soin et de l’attention. Toutes les variétés ne sont pas résistantes au gel et la plupart
apprécient un sol léger, bien drainé, riche en matières organiques, à PH neutre ou acide. Les lis aiment le soleil mais préfèrent avoir les pieds à l’ombre. Il
leur faut une exposition chaude et abritée. Leurs tiges sont en général très hautes et souples. Des tuteurs sont donc indispensables pour que les tiges ne se cassent pas sous le
poids des fleurs parfois énormes.
Toutes ces exigences sont difficiles à satisfaire dans un jardin comme le mien au terrain argileux gorgé d’eau l’hiver et subissant
des gelées parfois sévères. Pour les variétés non rustiques * j’ai donc fait le choix de cultiver les lis en pots et en serre froide l’hiver. Les bulbes sont ainsi
conservés dans un bon terreau légèrement humide tout l’hiver et placés dans un lieu abrité, chaud et ensoleillé au printemps jusqu’à la floraison qui débute vers la
mi-juin. Cultivés en pots, ils peuvent ensuite être placés à l’endroit choisi, à l’intérieur de la maison ou dans le jardin (le pot est alors simplement enterré et reste en place jusqu’à
l’automne). Cette petite « tricherie » me permet de conserver mes lis facilement d’une année sur l’autre. C’est d’autant plus facile que les lis se contentent d’un petit pot.
*Les
variétés rustiques les plus connues sont Lilium henryi, Lilium martagon et Lilium regale. Dans mon jardin , le Lilium regale est cultivé à l’extérieur et ne demande aucun soin sinon la
surveillance des attaques de criocères au tout début du printemps.
En photo: Lilium Pink Perfection, variété hybride dérivée d'espèces asiatiques. Les fleurs en forme de trompettes sont très grandes et
très odorantes.
30 juin 2008
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L’astilbe
est une plante qui aime l’eau et c’est au bord de la mare dans un terrain détrempé que celle-ci prospère sans aucun soin depuis plus de 6 ans. C’est une
plante vivace à rhizomes très rustique qui ne demande aucun soin particulier ni protection l’hiver mais qui exige que le sol soit toujours humide.
. L’astilbe fait partie de la famille des Saxifragaceae et vient du Sud Est de l’Asie et d’Amérique
du Nord.
Ses fleurs duveteuses sont très décoratives dans les bouquets mais ne durent pas très
longtemps.
La variété présentée sur la photo est probablement un hybride, peut-être « Venus » mais je n’en suis pas certaine.
Elle est accompagnée d’un géranium vivace qui, en principe, préfère les sols plus secs mais il faut reconnaître qu’en matière de
jardinage il n’y a pas de règle absolue et que cette association méritait d’être tentée, ces deux plantes faisant malgré tout bon voisinage.
26 juin 2008
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Que fait un jardinier quand il est en vacances ? C’est plus fort que lui, il va visiter d’autres jardins et voir ailleurs ce
qu’il n’a pas chez lui !
Donc... le chemin des vacances passait par Brest et son Conservatoire Botanique.Le Conservatoire Botanique de Brest fait partie d’un réseau de conservatoires mis en place en 1988 par le
Ministère de l’Environnement pour sauvegarder les espèces végétales menacées.
Le site d’une ancienne carrière à Brest a été transformé en un immense vallon de 40 ha constitué d ‘un jardin public et d’un
conservatoire qui occupe 23 ha avec des serres d’exposition et de multiplication.Cet endroit
bénéficie de conditions climatiques idéales, avec des températures comprises entre 4° et 20° et une pluviométrie très favorable.
Une équipe de scientifiques assure la
mission d’entretenir et de multiplier une importante collection de plantes en voie de disparition provenant non seulement du Massif Armoricain mais aussi de toute l’Europe et des
îles du monde entier. Les plantes menacées sont multipliées pour être envoyées vers d’autres conservatoires, jardins botaniques
ou sites naturels d’origine.
Sa mission est également internationale et s’inscrit dans le cadre des programmes internationaux de
préservation des milieux naturels et des espaces menacés.
Inutile de dire que je ne connaissais aucune des
plantes exposées, dont certaines ont littéralement disparu de leur habitat d’origine. Ce fut une visite passionnante, instructive et pleine de surprises.
L’une de ces surprises fut cet
« Aristolochia gigantea » originaire du Brésil (photo ci-dessous).
Auteur: claude lasnier
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dans
Le jardinier voyageur
25 juin 2008
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23:26
Au repos sur une feuille de crocosmia, ce Melanargia galathea est communément appelé
« Demi-deuil » en raison de sa couleur moitié noire, moitié blanche. Il n’a pas été difficile à photographier car son vol est lent et il se pose souvent. Il
affectionne les lisières de forêts et les haies. Je l’ai suivi patiemment de fleur en fleur et d’herbe en herbe. Sa chenille se nourrit de
graminées.
Auteur: claude lasnier
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dans
Les habitants du jardin