Petit rappel : le « plessage » est réalisé avec du bois vivant contrairement au tressage.
Le tressage en bois a beaucoup d’avantages. Il est facile à exécuter et permet de réaliser des bordures discrètes et esthétiques à moindre frais. Les inconvénients sont sa courte vie (5 ans tout au plus) et le gros travail qu’il demande. Ce n’est pas le tressage en lui-même qui demande le plus de temps mais la coupe et le tri des tiges de bois. Les meilleurs matériaux sont l’osier, le châtaignier, l’aulne et le noisetier pour leur souplesse et leur résistance à la pourriture. Il faut bien sûr obtenir l’autorisation d’un propriétaire de bois pour prélever les branches. Il m’arrive aussi d’utiliser des tiges de peuplier. Elles sont souples et faciles à conduire mais résistent beaucoup moins longtemps au temps. Cela convient mieux pour des petites bordures éphémères au jardin.
Le tressage est un bon moyen d’habiller un talus disgracieux. Celui-ci, en châtaignier, est devenu le « kitchen garden » à proximité de la maison et fournit toutes les plantes aromatiques nécessaires avec un accès facile. Côté esthétique, on ne fait pas mieux, mais je redoute le moment où je devrai tout refaire, dans quelques années.
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