de porter des bottes dépareillées?
Un jour elles rendent l’âme ; éreintées, épuisées de nous porter d’un bout à l’autre du jardin, dans l’eau, la gadoue, la neige, le froid. Un jour, sans crier gare, elles nous abandonnent, un jour de pluie, bien sûr, histoire de rafraîchir un peu nos chaussettes. Une fente, un clou, une épine de rosier, rarement dans les deux bottes à la fois ! Et comme les chaussettes, elles ne vont que par paires : il n’y a donc rien à récupérer. On ne rapièce pas des bottes. On ne réassortit pas des bottes (imaginez vous aller chez le marchand : « je voudrais une botte, une seule, s’il vous plait ! ».
La seconde vie des bottes.
Au jardin tout est récupérable ! Des bottes pour protéger des pieds fragiles de clématites, c’est le pied!