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La réussite d’un jardin naturel passe avant tout par la tolérance des adventices décoratives. J’exclus bien sûr les plantes telles que le chiendent qui sont des pestes sans aucun intérêt. Je tolère par contre le Bouton d’or, l’Alliaire, la Bugle rampante, la Cardamine, la Carotte sauvage, la Centaurée, le Chardon, le Coquelicot, l’Eupatoire chanvrine, l’Euphorbe des bois, la Ficaire, l’Herbe-à-Robert, le Grand Salsifis, la Marguerite et la Pâquerette, le Lierre terrestre, la Linaire, le Lotier, la Matricaire, la Mauve, le Millepertuis commun, la Molène, la Pervenche, la Piloselle et le Pissenlit, la Salicaire, etc. Certaines de ces plantes sauvages sont invasives dans mon jardin et je dois donc limiter leur prolifération par un désherbage manuel, sans pour autant les exclure totalement (de toute façon, pour certaines, je n’ai pas le choix, elles sont les plus fortes !!!). Il s’agit du Bouton d’or, du Chardon, du Liseron et de la Potentille. Cette année, le temps humide du printemps a favorisé la pousse de ces herbes folles et j’ai été un peu débordée. Une ombellifère sauvage, le Torilis japonica, a proliféré au milieu des Echinops, Eryngiums, Romneyas, Erigerons et Hemerocalles, donnant à l’ensemble un aspect léger et harmonieux. C’est le plus pur hasard et le résultat est superbe. La légèreté de ces ombelles blanches donne à l’ensemble un caractère champêtre et forme un arrière-plan idéal aux fleurs très colorées des Hemerocalles. Seule ombre au tableau : je vais devoir les arracher avant que la graine ne soit mûre. En effet, les ombelles du Torillis japonica sont composées de fruits, des diakènes couverts d’aiguillons qui s’accrochent aux vêtements et qui sont très difficiles à extraire. Je sens que les chaussettes vont gratter si je n’interviens pas à temps !!!
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