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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 10:43

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Ci-dessus, les fleurs de l'amandier dans le ciel bleu de ce premier jour du printemps.

 

 

 

Premier sourire  du printemps ( Emaux et Camées – Théophile Gautier)

 

 

Tandis qu’à leurs oeuvres perverses

Les hommes courent haletants,

Mars qui rit, malgré les averses,

Prépare en secret le printemps.

 

Pour les petites pâquerettes,

Sournoisement lorsque tout dort,

Il repasse des collerettes

Et cisèle des boutons d’or.

 

Dans le verger et dans la vigne,

Il s’en va, furtif perruquier,

Avec une houppe de cygne,

Poudrer à frimas l’amandier.

 

La nature au lit se repose ;

Lui, descend au jardin désert

Et lace les boutons de rose

Dans leur corset de velours vert.

 

Tout en composant des solfèges,

Qu’aux merles il siffle à mi-voix,

Il sème aux prés les perce-neiges

Et les violettes aux bois.

 

Sur le cresson de la fontaine

Où le cerf boit, l’oreille au guet,

De sa main cachée il égrène

Les grelots d’argent du muguet.

 

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,

Il met la fraise au teint vermeil,

Et te tresse un chapeau de feuilles

Pour te garantir du soleil.

 

Puis, lorsque sa besogne est faite,

Et que son règne va finir,

Au seuil d’avril tournant la tête,

Il dit : « Printemps, tu peux venir ! »

 

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 18:02

On nous le serine sans cesse dans les médias, il faut manger 5 fruits et légumes par jour pour être en bonne santé. Oui, mais on est au mois de mars, il fait froid et le potager est plutôt vide. Je fais encore partie de ces courageuses qui sacrifient un peu de leur temps de vacances à faire des conserves lorsque le potager regorge de légumes en été, mais c’est quand même limité. Je fais surtout des ratatouilles, des confitures, des fruits en compote et je mets tout ce que je peux au congélateur : fruits rouges, courgettes, pois, haricots, herbes aromatiques...

En ce moment le potager me donne du persil, du chou, de la poirée, de l’ail vert, c’est tout ! Les potirons ramassés en octobre se sont conservés et constituent la base de la soupe. Les noix, oignons et aulx se gardent tout l’hiver. Les pommes de terre et les haricots secs aussi. Les dernières pommes, un peu fripées, ont tenu jusqu’en décembre.

C’est peu et en tout cas très insuffisant pour satisfaire les besoins et surtout les envies. Nos habitudes alimentaires ont évolué et correspondent à ce que le marché propose. Je peux trouver en bas de chez moi à peu près tout ! L’envie de cerises ou de fraises en mars est facile à satisfaire et il faut bien dire qu’ils sont tentants ces beaux fruits rouges même s’ils sont un peu plus chers. Les moyens de conservation actuels permettent tout, les moyens de transport aussi.  Je fais ici abstraction du goût ! Le fait de cultiver soi-même un potager a au moins l’avantage de refaire prendre conscience qu’il y a une saison pour chaque légume et d’empêcher que l’on oublie leur vrai goût.

Cela rend aussi plus conscient, donc plus raisonnable. On en vient ainsi à se poser les bonnes questions et à être plus prudent. Comment ce marchand de légumes a t-il fait pour avoir de si belles cerises à la vente en mars ?

Il faudrait être naïf ou se voiler la face pour ne pas croire que ces fruits  proposés  en hiver sur le marché ont subi de nombreux traitements de conservation. Et même pendant la saison, ceux-ci sont traités. J’ai appris récemment d’une productrice de fruits qu’elle a l’obligation de traiter les fruits qu’elle propose à la vente. Tout cela est réglementé. Vendre des cerises non traitées, même en pleine saison, est interdit ! Quelle aberration ! Chercherait-on à nous empoisonner ?

Je ne manquerai pas de regarder demain soir sur ARTE à 20.40 le nouveau documentaire de Marie-Dominique Robin « Notre poison quotidien ».

Un texte de Claude Bourguignon, ingénieur agronome, accompagne un message de Mme Robin qui circule sur le net. Il s’agit de la recette de la tarte aux cerises. De quoi ôter l’appétit !

 

"Recette de la tarte aux cerises

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agro-alimentaire. Bon appétit!

Histoire de la Pâte

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.

Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

Pour la mouture,

La farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

Histoire de la Crème

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile.

* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

- antioxydants (E300 à E311),

- arômes,

- émulsifiants: alginate de calcium,

- conservateurs : acide formique,

- colorants : capsanthéine,

- agents liants: lignosulfate

- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :

- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)

- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),

- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),

- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),

- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),

- agents liants : stéarate de sodium,

- colorants : F131 ou F142

- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

* Les huiles, quant à elles, ont été :

- extraites par des solvants comme l'acétone,

- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,

- puis lavage à chaud,

- neutralisées à la lessive de soude,

- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium

- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.

- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

Histoire des Cerises

(complété d'après des éléments de "Aromathérapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.

* Les cerises sont :

- Décolorées à l'anhydride sulfureux

- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.

- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium

- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).

Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :

- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,

- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,

- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.

- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'échelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

L'exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc.

* Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :

- Acétate d'éthyle

- Acéthyl méthylcarbinol.

- Butyrate d'isoamyle

- Caproate d'éthyle

- Caprylate d'isoamyle

- Caprate d'ethyle

- Butyrate de terpenyle

- Géraniol

- Butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle

- Héptanoate d'éthyle

- Aldéhyde benzoïque

- Aldéhyde p-toluique

- Vanilline

- Essence artificielle d'amande amère SAP

- Essence artificielle de girofle Bourbon

- Essence artificielle de cannelle Ceylan

- Essence de lie de vin. 

 

Ci-dessous, pour redonner de l'appétit: l'assiette du potager bio, sans traitements, sans pesticides  et avec du goût!

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 13:37

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Ci-dessus: fleur du Magnolia Star Wars, le 28 juillet 2010

 

L’un des premiers arbustes à fleurir au jardin, le Magnolia Star Wars est un croisement des Magnolias campbellii et liliiflora. Avec un nom aussi prometteur on ne peut attendre de lui que des prouesses. De fait, il m’offre deux floraisons. La première a lieu début mars ( en même temps que les amandiers) et avant la formation des feuilles. La deuxième floraison, beaucoup plus belle, a lieu fin juillet alors que l’arbre s’est paré de son feuillage. Malheureusement, il arrive que les gelées tardives de mars brûlent les premiers boutons floraux. C’est à chaque fois une grande déception. J’espère que cette année les gelées ne seront pas trop sévères. Dans le Sud Ouest de la France où se trouve mon jardin les écarts de températures sont importants au printemps. J’ai souvenir de belles journées début février où je travaillais au jardin en petite chemise. J’ai depuis ressorti les pullovers.  Les arbres souffrent aussi de ces fantaisies climatiques. Les abricotiers en sont les premières victimes et me donnent rarement des fruits.

Pour revenir au Magnolia, souvenons nous que ce nom lui fut donné en hommage à Pierre Magnol, botaniste français originaire de Montpellier à la fin du XVIIème siècle.

Côté pratique : il est préférable d’acheter des magnolias déjà bien formés. C’est un arbre qui pousse très lentement. Quelques dizaines d’euros de plus à l’achat peuvent faire gagner quelques dizaines d’années !

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 17:27

En cette fin d’hiver, les arbres dénudés dévoilent les nids. Les nids d’oiseaux ne sont plus seuls perchés très haut dans les arbres. Ceux des frelons asiatiques les ont rejoints, de plus en plus nombreux dans la région Midi-Pyrénées. Ils se distinguent très bien des autres nids par leur forme en poire et leur aspect de carton pâte.

 

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 Le frelon asiatique est un prédateur de nos abeilles et il faut être vigilant. Le frelon asiatique est apparu pour la première fois dans mon jardin du Sud Ouest de la France l’été dernier, en nombre plus réduit que le frelon européen. J’ai pu observer les deux espèces sur les fruits en fin d’été.

 

Voilà donc encore un ennemi pour le jardinier. Un de plus !

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:10

Dans tous les arts décoratifs, céramique, tissus, broderies, dentelles, tapisseries, papiers peints, reliure, ferronnerie, joaillerie ..., la plante est une source d’inspiration inépuisable. Feuillages, fleurs, fruits sont imités ou stylisés selon les modes aussi bien dans le décor architectural que dans les objets d’art. Le début du XXè siècle fut une période faste pour le développement de l’art ornemental s’inspirant de la nature. Parmi les feuillages les plus utilisés, l’Acanthe est un classique mais l’Arum est aussi une source d’inspiration pour les artistes depuis fort longtemps. L’Arum qui a servi de modèle pour ce vase en pâte de verre daté de 1900/1903 est peut-être un Arum italicum (ou Gouet). Cette plante très commune dans nos sous-bois du sud-ouest de la France se remarque par la beauté de ses feuilles sagittées (en fer de lance). Tantôt d’un vert sombre uniforme, tantôt tachetées (Arum maculatum) ou marbrées de blanc (Arum italicum), les feuilles de l’Arum sont souples et leur bordure ondule gracieusement. Plus tard au printemps, une spathe blanc verdâtre apparaîtra autour d’un spadice jaune. A la fin de l’été les fleurs donneront des fruits en forme de grappes, composés de baies très colorées (orange – rouge) qui sont toxiques. Pour cette raison sans doute les nomme t-on « raisins de serpent ».

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 16:25

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Au jardin, rien ne se perd, tout se transforme. Le bois de la taille des arbres est un matériau précieux pour un jardinier soucieux de préserver son environnement. Rien ne doit se perdre, tout peut être recyclé.

 Quelques belles journées en janvier ont permis de commencer la taille des arbres, arbustes et le nettoyage des rosiers. Le plus gros travail n’est pas la taille elle-même mais le ramassage des branchages et leur broyage. Les branches les plus grosses sont coupées à la tronçonneuse pour le bois de chauffage; du petit bois est aussi mis de côté pour la cheminée et le barbecue. Les branches rectilignes serviront de tuteurs à tomates, les plus souples feront des arceaux ou des supports pour les dahlias. Ce qui est trop petit et biscornu sera broyé pour le paillis sous les arbustes. Le jardinier du village allait porter à la déchetterie de longues tiges souples de peuplier. Elles seront  idéales pour réaliser quelques bordures tressées et je rends service en les récupérant.

Il faut savoir qu’ici, les entreprises de jardinage payent pour pouvoir déposer leurs déchets végétaux à la déchetterie.

Les meilleurs bois pour le tressage sont le châtaignier et l’osier. Dans mon coin du Tarn et Garonne ces deux essences sont malheureusement assez rares. Mes bordures seront sans doute moins solides mais le matériau ne m’a rien coûté. Mes bordures précédentes étaient en châtaignier et n’ont tenu que trois ans. Celles-ci ne feront peut-être qu’une saison ou deux. Une bordure de 6m m’a demandé 3 heures de travail. Le plus long n’est pas le tressage mais  le transport des tiges et leur sélection.

Pour un meilleur résultat, planter un bâton en place tous les 40 cm et tresser sur place en plaçant deux tiges à chaque rang. Le tressage en place évite l’usage de clous ou de fil de fer et demande moins de travail. Lorsque la bordure vieillit et se détériore, aucun clou ne risque de se retrouver sous les roues du tracteur tondeuse ou dans le pied du jardinier !

 

Les bordures en branches tressées était déjà utilisées au Moyen-Age pour structurer les jardins de simples. En fait, il semble que l’on donne abusivement aujourd’hui le nom de plessis à ces structures. Aucun de mes dictionnaires et encyclopédies ne lui donne ce sens. Par contre, en Normandie où le plessage était pratiqué, le « plessis » désignait un terrain enclos d’une haie plessée, c’est à dire dans laquelle les branches extérieures étaient ramenées vers le milieu et entrelacées de façon à obtenir une clôture impénétrable pour le bétail.

 

Une autre solution pour des bordures solides et esthétiques: la terre cuite. J’ai récupéré ici des bordures anciennes en terre cuite. Elles sont grossières et irrégulières mais c’est ce qui fait leur charme.

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 10:27

Je ne suis pas peu fière, moi l’écolo, de porter un manteau d’ortie !

A l’heure où chacun a pris conscience de l’importance de revenir à des produits naturels et de lutter contre l’invasion du plastique, choisir un manteau d’ortie peut être « un bon geste pour la planète ». L’ortie en question se nomme « ramie ». Il s’agit de deux espèces de plantes de la famille des urticacées, Boehmeria nivea et Boehmeria tenacissima dont le liber fournit des fibres textiles. Ces fibres, mélangées avec la laine ou le coton entrent par exemple dans la confection des tissus d’ameublement et du linge damassé. La ramie est cultivée et exploitée depuis des temps immémoriaux en Chine, Indochine et au Japon. Dans ce dernier pays, elle sert à fabriquer un tissu très fin, le Miyako-Jofü, très apprécié lors des chaleurs de l’été des îles Miyako dans l’archipel Ryükyü. Le tissage de la ramie fait partie de l’artisanat traditionnel japonais. Cette tradition se perpétue dans l’île de Miyako. Le tissu obtenu a l’aspect de la soie. Il est souvent bleu, car teint avec de l’indigo naturel et sert à la fabrication des plus beaux kimonos japonais.

En France, une très belle exposition sur les textiles présentée à La Gacilly, fief d’Yves Rocher, l’été dernier, m’a appris que des manufactures de la ville d’Angers utilisaient la fibre de ramie dès le XVIe siècle pour fabriquer tissus, fil à coudre, cordages et filets de pêche. Cette industrie fut abandonnée au XIXe siècle pour des questions de rentabilité. Aujourd’hui, la ramie reste peu cultivée et sert essentiellement à la fabrication du papier monnaie mais redevient à la mode pour la fabrication des vêtements. L’imperméable présenté ici est de la marque Burton (collection 2010) et constitué de ramie à 100%.

Les fibres des tiges de ramie sont riches en cellulose, solides, brillantes. Le fil obtenu est très solide, difficile à couper à la main. Le tissu de ramie est léger, très résistant, imperméable, très agréable à porter et on ne peut plus naturel et écologique!

 

Sources :

-         Dictionnaire Larousse

-         La Gacilly 2010 – Exposition sur les textiles

-         Miyako « Vivre cent ans, vivre heureux », un film de Svea Anderson. Cliquez ici : ICI

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Image ci-dessus: panneau d'information du jardin d'Yves Rocher à La Gacilly (Bretagne).

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 17:34

Qui donc se cache derrière cette feuille géante d'Alocasia macrorrhiza?

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 16:19

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Si je devais déterminer quel est l’ustensile le plus utilisé au jardin, j’hésiterais entre la brouette, le sécateur, la bêche et l’arrosoir. Je n’imagine pas une seconde pouvoir me passer de l’un d’entre eux.

 

 

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L’amour va même jusqu’à les collectionner. Vieux arrosoirs et vieilles brouettes sont à l’honneur au jardin, comme de vieux combattants témoins d’un autre temps. Les formes ont changé, les matériaux aussi. Le plastique a remplacé le zinc de l’arrosoir, l’aluminium a rendu la brouette plus légère. Entre le XIIè siècle et aujourd’hui, la "berouette" est devenue brouette avec un B pour bis suivi du diminutif de roue (rouette). Elle avait donc deux roues à l’origine. Aujourd’hui, elle n’en a le plus souvent qu’une. Sa forme a varié au fil du temps selon l’usage qui en était fait.

 

DSC00315.jpgImage Image tirée du Larousse du XXe siècle (1928)

Légende: 1- pour moellons  2- du XVIIe siècle  3- de grainetier (diable)  4- de terrassier ou de jardinier  5- à coke   6- à lait  - à bagages

 

Pour ma part, j’ai trouvé un nouvel usage jusqu’alors inédit : une brouette est idéale pour endormir un bébé. Et si la brouette est ancienne, elle est tout aussi efficace !

 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 17:24

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A cette saison le jardin procure peu de fleurs mais les feuillages persistants ne manquent pas: eucalyptus, laurier tin, ligustrum (feuillages sombres), feuilles mortes de chêne, houx, ...

Garnir un cube de mousse oasis imprégné d'eau. On peut ajouter des baies décoratives comme de la symphorine, des pommes de pin ou même des fruits.

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Qui suis-je? Claude, professeur de l'E.N., jardinière le week-end. Je me suis lancée il y a 20 ans dans la création d'un jardin naturel à partir d'un grand champ labouré d'un hectare où il n'y avait pas grand chose mais l'essentiel: une vieille grange, 2 arbres centenaires, un ruisseau et une mare. Il y a 7 ans, j'ai fait construire ma maison dans mon petit paradis et je partage la vie des animaux qui y ont trouvé refuge.

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