1 octobre 2014
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La mare naturelle du jardin. Ketmie des marais.
~~La mare naturelle est une source d’eau précieuse au jardin mais ce n’est pas qu’un réservoir pour l’arrosage, c’est le poumon du jardin qui maintient en vie de nombreuses espèces. Ce peut être aussi l’endroit idéal pour cultiver de belles plantes aquatiques, utiles, elles aussi en plus de leur côté esthétique. Nombre d’insectes et d’animaux trouvent près de la mare l’humidité nécessaire à leur survie pendant les périodes de sécheresse et la biodiversité du jardin en dépend. Les fleurs attirent les insectes divers et donc les oiseaux qui viennent s’en nourrir. Leurs racines jouent aussi un rôle non négligeable pour purifier l’eau. Il n’est vraiment pas difficile de joindre l’utile à l’agréable mais il y a néanmoins quelques précautions à prendre car dans le choix des plantes, une erreur peut avoir des conséquences dramatiques. En effet, la mare naturelle est un lieu où l’équilibre peut facilement être mis en danger par l’introduction d’espèces invasives dont il sera difficile, voire impossible de se débarrasser. Le moindre petit morceau de rhizome ou de stolon d’une plante invasive telle que la Jussie peut vite proliférer et asphyxier une mare naturelle. Il faut se méfier aussi des nénuphars dans une mare de petite taille. La prudence exige de les installer dans un bac immergé. Attention aussi aux Iris pseudacorus qui auront vite fait de coloniser tout l’espace De nombreuses plantes très florifères donnent une grande satisfaction et sont sans danger. Je recommande la Pontederia cordata et l’Hibiscus palustris pour leurs floraisons spectaculaires. Ce sont des plantes à immerger à faible profondeur. L’Hibiscus palustris ( de « palus » signifiant « marais » en latin) est encore appelé Ketmie des marais ou Hibiscus moscheutos. Sa floraison à l’automne est un enchantement et anime le jardin aux teintes un peu ternes en ce début d’automne. Il est peu résistant au gel, mais il doit être immergé suffisamment pour que ses racines ne gèlent pas. Des pousses repartiront alors de la souche au printemps. Pour les bordures, hors de l’eau mais en terrain humide, je ne saurais trop recommander l’Iris ensata, le Canna d’eau, la Lobelia syphilitica, la Ligularia przewalskii, le Mimulus cardinalis, la Primula japonica. Attention à la Lysimachia punctata, à la menthe, et surtout au Solidago dont les stolons sont incontrôlables.
Hibiscus palustris (ketmie des marais/ Hibiscus Moscheutos)
27 août 2014
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Auteur: claude lasnier
23 août 2014
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Publication de ce nouvel article sur mon nouveau blog. Connectez vous à :
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Auteur: claude lasnier
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dans
jardin côte d'Azur
20 août 2014
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Mon nouveau blog sur lequel vous pouvez vous réabonner. Il est en cours de configuration mais est déjà opérationnel.r
Auteur: claude lasnier
13 août 2014
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~~Plus connu sous le nom de Sphinx à tête de mort, ce papillon est originaire d’Afrique et migre tous les ans vers l’Europe. En France on le trouve surtout dans le midi. Sa chenille consomme essentiellement les solanacées, comme par exemple les pommes de terre. Cette chenille d'Acherontia atropos a été trouvée sur un Datura du côté de Perpignan dans les Pyrénées Orientales. Elle est spectaculaire par sa taille et ses couleurs vives. La chrysalidation a lieu dans une cavité souterraine creusée par la chenille. La chenille a donc été placée dans un terrarium. Celle–ci donnera naissance à un papillon dont le nom vernaculaire « Sphinx à tête de mort » fait référence au motif sur son thorax. Ce papillon est friand de miel et s’introduit dans les ruches pour se nourrir.
31 juillet 2014
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J'informe mes 65 abonnés et tous mes lecteurs occasionnels que la plateforme qui héberge mon blog menace de m'imposer de la publicité. J'alimente ce blog depuis 2008 de manière régulière, c'est dire la somme de travail que cela représente. Il était établi au départ que ce blog serait sans publicité. C'est une trahison pure et simple. Si quelque pub que ce soit apparaît sur ce blog contre mon gré, j'avertis mes lecteurs que je ferai disparaître ce blog. Afin d'anticiper sur ce qui me paraît être inéluctable, je suis en train de configurer un blog du même nom chez un autre hébergeur. A suivre... vous serez informés le moment venu. Merci à Danielle de ses bons conseils. Je ne peux malheureusement pas faire un transfert car je ne suis pas en mode Premium mais tous mes textes et photos ayant été sauvegardés, je peux toujours déménager. Ce sera une question de temps et de patience.
Accès nouveau blog en cours de configuration
Auteur: claude lasnier
22 juillet 2014
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Près de Perros-Guirec en Bretagne, le jardin de KERDALO classé « jardin remarquable » mérite bien son label. Mais au-delà de l’intérêt botanique du jardin qui est incontestable, j’émettrais juste quelques regrets sur le traitement du corps de bâtiment. Le propriétaire de ce qui était à l’origine une harmonieuse et authentique ferme bretonne traditionnelle a remanié l’ensemble pour en faire un manoir incertain et c’est un peu dommage; mais la transformation est heureusement masquée aujourd’hui par l’exubérance végétale. Le jardin est charmant, fortement influencé par quelques jardins anglais connus. J’ai reconnu un petit bout de Nymans dans le traitement de la façade de la maison et du carré avec tourelles aux encoignures. J’ai perçu l’influence des jardins de Leonardslee dans le traitement des perspectives. L’aménagement du jardin a représenté un travail colossal de modelage du terrain et de création de « fabriques ». L’ensemble est harmonieux et l’espace nommé « jardin des quatre carrés » est un petit bijou dans son écrin. Les mixed borders présentent des plantes intéressantes harmonieusement déclinées selon leurs formes et leurs couleurs dans les règles de l’art du jardin à l’anglaise. Le climat breton en bord d’océan permet la culture de plantes remarquables comme les Crinums powellii et les Echiums. Un magnifique Actinidia Kolomikta grimpe sur la façade de la maison. A la bordure des plans d’eau, dans les zones d’ombre se trouvent les classiques Gunneras manicata géants, les Dicksonias antartica et bien sûr les Rhododendrons et Hydrangeas qui réussissent si bien dans ce climat humide et tempéré et font l’envie de tous les jardiniers. Le jardin est riche en plantes rares et remarquables. Un jardin à voir !
Le jardin clos depuis la terrasse.
Jeu d'ombre et de lumière. Carpes dans la trnsparence de l'eau.
11 juillet 2014
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La Gacilly près de Vannes dans le Morbilhan en Bretagne est un charmant village qui offre plus d’un attrait et qui est devenu pour moi un lieu de visite incontournable sur la route des vacances. On peut y visiter le jardin d’Yves Rocher, particulièrement intéressant pour qui aime la botanique mais aussi profiter d’un festival photo remarquable dont le thème change chaque année. La plupart des photos sont présentées en grand format et en plein air et affichent une qualité exceptionnelle. Les photographes sont de réputation internationale mais une part est faite aussi à des projets d’amateurs et j’ai beaucoup apprécié l’exposition de projets scolaires d’une grande qualité pédagogique. Je livre ici quelques échantillons de ce festival, avec des photos de photos (c’est paradoxal) qui ont un rapport avec la nature. La qualité en est médiocre, d’autant que le soleil était de la partie. Mais c’est aussi un des attraits de ce festival en plein air ou notre perception des œuvres est modifiée par les éléments, reflets de végétaux agités par le vent, ombre ou soleil, dans un cadre végétal particulièrement agréable. Le thème de l’année 2014 est « Les Etats Unis »
Brent STIRTON – Thème : Retour chez les Navajos. Ce photographe de l’agence Getty Images est spécialisé dans la photo documentaire. Il publie dans le National Geographic et participe aussi au festival Visa pour l’Image de Perpignan où il a obtenu un Visa d’or.
Pete Mc BRIDE – Thème : le fleuve Colorado. Aventurier, écrivain, documentariste et photographe, il nous livre un reportage exceptionnel sur l’assèchement du Colorado. Ce fleuve auprès duquel il a grandi est l’objet de prélèvements abusifs pour une agriculture intensive et pour l’approvisionnement de villes.
David MAISEL- Thème : la destruction du paysage. Ce photographe basé à San Francisco transforme des paysages détruits par les activités humaines en véritables œuvres d’art. Ses photos ont intégré de prestigieux musées tels que le MOMA de N.York ou le Victoria and Albert Museum à Londres.
22 juin 2014
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La couleuvre aime se mettre au soleil aux premières chaleurs.
La pupille de la couleuvre est ronde
Depuis l’arrivée de la chaleur, les couleuvres sont sorties et il faut faire attention où l’on met les pieds. Chaque année, je vois les premières couleuvres au moment de la récolte des premières cerises. C’est mon repère temporel. Je n’affectionne pas particulièrement ce genre de reptile mais il faut reconnaître que la couleuvre à collier est totalement inoffensive et qu’elle doit être protégée car elle est utile en mangeant tout un tas de petits rongeurs qui prolifèrent. Je l’ai approchée pour prendre la photo (pas trop près quand même !) et elle n’a pas bougé. Aucune réaction d’agressivité ! Elle est tranquillement repartie dans les fourrés quand je l’ai trop dérangée. Ce n’est pas le cas de toutes les couleuvres. J’ai le souvenir d’une couleuvre que je n’avais pas vue, se dressant devant moi en émettant un bruit menaçant. J’ai vite fait marche arrière ! Même si elle n’est pas venimeuse, sa morsure peut être sévère. Il est donc important d’être prudent et de savoir identifier ces reptiles : la couleuvre a une pupille ronde. Elle est longue et son corps s’affine doucement contrairement à la vipère plus courte et se rétrécissant plus brusquement. A cette saison, les bottes s’imposent dans les zones non tondues du jardin.
8 juin 2014
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Lorsque j’ai acheté ce bulbe à Courson, le pépiniériste m’a décrit une plante spectaculaire mais avec un inconvénient majeur : elle pue terriblement et attire les mouches. Je l’ai achetée quand même, par curiosité et je l’ai bien sûr plantée loin de la maison. La plante est maintenant en fleurs et ce fut effectivement un spectacle de voir cette immense spathe s’ouvrir, dévoilant un spadice pourpre très long ; tellement long que le vent d’autan l’a cassé et qu’il a fallu tuteurer la plante. La tige de cet Arum dracunculus (autre nom donné à la plante) est très haute (environ 1m) et très décorative. Cette tubéreuse pousse à l’état sauvage sur des terrains pauvres et rocailleux à Madère et aux Iles Canaries. Pour l’instant, aucune odeur nauséabonde ne s’en dégage et la fleur commence déjà à se faner. Spectacle éphémère !
Mi-mai: la spathe du Dracunculus s'est formée mais n'est pas encore déployée.
La tige du Dracunculus est haute, robuste et très décorative.