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Un cerisier à Noël ? Non, bien sûr, c'est un pommier: Malus Evereste. Très décoratif. Les petites pommes rouges grosses comme des bigareaux sont comestibles mais sans grand intérêt gustatif. Par contre, une branche de pommier décore magnifiquement une corbeille de fruits. Dans le jardin le givre a fait des fruits givrés, à consommer avec les yeux mais on peut goûter si on veut!
Canard à l’orange
C’est la saison des oranges et il est facile de trouver des oranges non traitées. Pour un menu de fête, le canard à l’orange a l’avantage de se préparer à l’avance. Plus il est réchauffé, meilleur il est.
Il peut être servi avec des purées de légumes, un gratin de potiron ou même un riz complet.
Râper les zestes de trois oranges non traitées, les blanchir quelques minutes à l’eau bouillante puis les égoutter. Récupérer la pulpe et farcir le canard ou la canette. Saler, bien poivrer, mettre une noisette de beurre et mettre à four moyen 2 heures en arrosant de temps en temps avec le jus de cuisson.
Découper la volaille et la mettre dans une cocotte. Dégraisser le jus de cuisson et déglacer le plat, rallonger d’un peu d’eau ou, mieux, de bouillon de façon à obtenir environ trois quart de litre de liquide.
Préparer un roux avec un peu de beurre et d’huile, de la farine et le jus de cuisson. Ajouter un demi-verre de liqueur d’orange ( curaçao blanc, Grand Marnier, Irish Mist ou autre…) et les zestes d’oranges ainsi que le jus de deux oranges et le jus d’un demi-citron. Assaisonner. Couvrir les morceaux de volaille de la sauce et ajouter des tranches d’oranges pour la décoration. Réchauffer dans la cocotte, à four doux au moins une heure avant de servir. Dresser sur un plat.
Servir avec un vin rouge de Provence.
Le Physalis comporte environ 80 variétés et beaucoup de noms vernaculaires. De quoi semer la confusion. Amour-en-cage, lanterne chinoise ou japonaise, coqueret du Pérou, Alkékenge du Pérou, cerise d’hiver … Les deux variétés présentes dans mon jardin sont Physalis edulis et Physalis alkekengi. Cette dernière est très vivace et très ornementale. Une baie rouge emprisonnée dans un grand sac écarlate qui devient une cage de dentelle à travers laquelle on aperçoit le fruit en hiver : c’est un joli spectacle, surtout lorsque le givre saupoudre le tout comme du sucre glace. Il ne faut pourtant pas oublier que le Physalis est une solanacée qui renferme des principes vénéneux. De fait, toutes les parties de cette plante sont toxiques, sauf son fruit lorsqu’il est très mûr. Le fruit rouge de mes jolies lanternes chinoises ont un faible intérêt gustatif et je me méfie du fruit. Difficile d’évaluer quand il est comestible. Par contre, le fruit du PHYSALIS EDULIS que je cultive au potager est vraiment intéressant. Lorsque le fruit est mûr, la « lanterne » tombe à terre et son enveloppe sèche prend une jolie couleur de feuille morte. Le fruit est légèrement acidulé et rappelle un peu le goût de la mangue. Il est aussi très décoratif sur un gâteau, une verrine ou une salade de fruits. C’est celui que les pâtissiers utilisent et que l’on trouve en vente chez les marchands de fruits. Pour le cultiver, c’est très simple. Au lieu de le manger la prochaine fois que vous irez au restaurant, gardez le et récupérez les petites graines blanches à l’intérieur du fruit. Faites les sécher dans une enveloppe papier et semez les au chaud début février. Attendez la fin des gelées pour les repiquer au jardin. La récolte sera pour l’automne, jusqu’aux gelées.
En ce 1er Décembre, le jardin se réveille à nouveau sous le givre. Pour le bonheur des jardiniers, les gelées sont arrivées tardivement cette année. Mais, si l’été indien a joué les prolongations, il a malheureusement été très pluvieux, trop pluvieux. Un jardinier se plaint rarement d’avoir trop d’eau mais il faut reconnaître que cela a rendu difficile le nettoyage d’automne.
L’avantage de cela, car à toute chose malheur est bon, est que le givre sur les végétaux secs n’est pas sans charme. De plus, les tiges sèches des vivaces protègent un peu leurs pieds du froid.
Ce matin, à 8h, le givre recouvrait le tout d’un voile blanc. Les têtes des artichauts se dressaient vers un ciel lumineux annonciateur d’une belle journée. Une heure plus tard, alors que j’écris cet article, le brouillard est arrivé. Ce sera feu de cheminée et marrons chauds.
En plein cœur de l’automne, la visite d’un jardin tel que WISLEY (près de Londres en Grande Bretagne) est d’un grand intérêt. La plupart des fleurs sont fanées et les couleurs seraient surtout à chercher dans les feuillages des arbres. Je m’attendais à ce que les vivaces soient déjà coupées et les plates-bandes nettoyées en préparation de l’hiver. Ce n’était pas le cas et toutes les tiges fanées des vivaces des grandes mixed-borders étaient encore en place. C’est ainsi que j’ai découvert à quel point l’organisation des espaces et le choix des végétaux de la mixed border de PIET OUDOLF étaient d’une grande prouesse technique puisque l’ensemble restait joli et harmonieux. Dans le livre que P.OUDOLF vient d’écrire avec NOEL KINGSBURY et dans la conférence que ce dernier a donnée à Courson à la dernière foire d’automne, il est clair que tout ce travail cherche « à reproduire l’impression sauvage ». Le contraste avec la première grande mixed border de WISLEY, très ancrée dans la tradition du jardin anglais avec une disposition des végétaux par « blocs » agencés du plus petit au plus haut, est très clair. PIET OUDOLF utilise une combinaison végétale différente, avec la répétition de modules et un mélange de plantes élaboré qui créent un effet visuel intéressant quelque soit la saison.
Ci-dessous : la vue sur la mixed border le dernier jour d’octobre et une partie du plan explicatif tiré de l’ouvrage de Piet Oudolf.
Dernière publication présentée à Courson: Plantations, Nouvelles perspectives par Piet Oudolf et Noel Kigsbury - Ed. Ulmer.
Les températures clémentes de ces derniers jours (jusqu'à 24°) favorisent les travaux de jardinage. C'est le bon moment pour préparer le jardin pour l'hiver, désherber, préparer le sol et rentrer les plantes frileuses. Il faut aussi déjà penser au printemps et planter, bouturer, marcotter, semer.
Les activités du moment: planter des bulbes, étiqueter les plantes dont le feuillage va disparaître en hiver afin de retrouver leur emplacement, préparer des boutures des plantes fragiles dont les pieds mères vont rester en pleine terre ( sauvegardes en cas d'hiver très rigoureux), récolter les dernières graines d'annuelles ( basilic, rudbeckias, cosmos, zinnias, etc) .... et, comme ce Paon du jour posé sur un aster, profiter des derniers rayons de soleil.
Couper une grosse aubergine blanche en tranches épaisses. Faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Faire de même avec les tomates dans une autre poêle. Ne pas laisser les tomates trop longtemps. Les tranches doivent rester fermes et entières. Faire revenir ensuite quelques tranches de jambon épaisses dans la même poêle que les tomates. Les laisser dorer dans les sucs des tomates.
Composer les hamburgers en commençant par une tranche d’aubergine, puis alterner tomates, jambon et mozzarella. Parsemer de thym frais, salez et poivrez. Terminer par une autre tranche d’aubergine surmontée d’un peu de tomate et de mozzarella. Passer à four chaud une quinzaine de minutes pour faire fondre le fromage.
Au moment de servir, je suggère de mettre quelques gouttes de vinaigre balsamique sur le hamburger.
Après les fortes chaleurs du mois d’août, le jardin était un peu en souffrance et les floraisons en berne. Mais, après les pluies de septembre, les asters ont explosé. Il y en a une dizaine de variétés au jardin et ma terre argilo-calcaire humide leur convient si bien qu’ils se propagent presque au point de devenir envahissants. Le jardin est en ce moment un bouquet de fleurs. Pour parfaire le tableau, les asters détiennent la palme des plantes mellifères. Des papillons par dizaines, abeilles et autres pollinisateurs parcourent les bouquets. Je les ai suivis avec mon appareil photo. Le Paon du jour se pavane et étale ses ailes au soleil tandis que le Bel Argus butine sans relâche avec les incontournables Piérides du chou. Le clic de mon appareil a fait fuir un grand lièvre tapi dans les fleurs. Trop tard, vous ne le verrez pas !
Sa floraison annonce l'automne et correspond à celle des Asters. Avec près de 200 variétés, il y a de quoi se perdre. Les quelques variétés les plus communes à la vente dans les jardineries peuvent avoir des exigences très différentes. A côté de l'hibiscus rosa sinensis qui ne supporte pas moins de 7° et doit être conservé à la maison l'hiver, on trouve bien sûr l'hibiscus syriacus ou "mauve en arbre" qui est un arbuste absolument rustique. Quant à l'hibiscus moscheutos en fleur actuellement au jardin, il peut rester en pleine terre l'hiver à quelques conditions. La plante doit être bien installée (il est déconseillé de planter un spécimen jeune à l'automne). Le terrain doit être humide, surtout en été et l'exposition ombragée et abritée du froid et du vent. Les tiges disparaissent l'hiver et repartent de la souche au printemps. Donc il est prudent de bien repérer l'endroit.
Les tiges sont hautes et relativement souples, ce qui les rend fragiles. La protection des vents est impérative. La fleur, rouge vif, est très aérienne et élégante. Elle méritait bien ces quelques soins et un peu de patience.