Depuis l’arrivée de la chaleur, les couleuvres sont sorties et il faut faire attention où l’on met les pieds. Chaque année, je vois les premières couleuvres au moment de la récolte des premières cerises. C’est mon repère temporel. Je n’affectionne pas particulièrement ce genre de reptile mais il faut reconnaître que la couleuvre à collier est totalement inoffensive et qu’elle doit être protégée car elle est utile en mangeant tout un tas de petits rongeurs qui prolifèrent. Je l’ai approchée pour prendre la photo (pas trop près quand même !) et elle n’a pas bougé. Aucune réaction d’agressivité ! Elle est tranquillement repartie dans les fourrés quand je l’ai trop dérangée. Ce n’est pas le cas de toutes les couleuvres. J’ai le souvenir d’une couleuvre que je n’avais pas vue, se dressant devant moi en émettant un bruit menaçant. J’ai vite fait marche arrière ! Même si elle n’est pas venimeuse, sa morsure peut être sévère. Il est donc important d’être prudent et de savoir identifier ces reptiles : la couleuvre a une pupille ronde. Elle est longue et son corps s’affine doucement contrairement à la vipère plus courte et se rétrécissant plus brusquement. A cette saison, les bottes s’imposent dans les zones non tondues du jardin.