On se demande parfois pourquoi les fleurs portent des noms si compliqués. Celles-ci ont un nom facile à retenir et à comprendre et qui les décrit à la perfection. « Aster » vient du latin et signifie « étoile ». Il est vrai que les fleurs d’asters sont des constellations de petites marguerites légères et aériennes qui, dès la première semaine de septembre parent le jardin d’une multitude de petites tâches de couleurs. Variant du blanc au bleu, du mauve au rose et du rose au grenat, avec, pour chaque teinte un camaïeu qui résulte des hybridations naturelles entre différentes variétés, les asters illuminent les massifs et accompagnent subtilement d’autres fleurs d’automne comme les Dahlias, les Rudbekias, les Helenium ou les Helianthus.
Je ne saurais donner les noms de mes différentes variétés d’asters en raison des multiples hybridations qui s’opèrent au jardin, totalement hors de contrôle.
Dans mon terrain argileux humide, les asters se propagent très vite et deviennent même parfois envahissants. J’ai fait l’expérience de déplacer des touffes de ces « coriaces » et de les transplanter dans un endroit non préparé du jardin, envahi de chiendent. La cohabitation est réussie et le chiendent, à défaut d’être éliminé, est étouffé sous les coussins compacts de feuillage et l’avalanche de fleurs qui déferle à l’automne.
L’aster est une plante qui ne donne aucun souci. Elle se satisfait de toutes les expositions. A l’ombre, de l’oïdium peut parfois apparaître sur le feuillage si le temps est très humide mais la plante n’en souffre pas. La seule obligation est de diviser les touffes lorsqu’elles deviennent trop grandes pour éviter qu’elles n’étouffent les plantes avoisinantes.
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