Le potager vient de subir un gros coup de nettoyage. Le tracteur n’entre plus au potager depuis longtemps. A force d’apporter du fumier de cheval et de pailler le sol , la terre est beaucoup plus souple et facile à travailler. Le fait de disposer des planches au sol le long des plantations permet de ne pas piétiner et tasser la terre lors de la cueillette. Un simple sarclage en surface a donc suffit. Il ne faut surtout pas bêcher trop en profondeur pour ne pas enfouir la couche de matières organiques. D’autre part, le nettoyage manuel permet de préserver les semis spontanés. Au fil des années, certaines variétés de légumes à graines comme la poirée se ressèment spontanément. Cela « fait un peu désordre » car les plants ne sont pas alignés mais il suffit de les repiquer lorsqu’ils sont jeunes et l’on économise ainsi le travail du semis. Pour la plupart des autres légumes, non hybrides, sélectionnés au fil du temps, les graines sont récoltées et ressemées à la saison suivante. C’est le cas des poireaux, du persil, du fenouil, du basilic, des tomates et des potirons.
Le potager en cette mi-octobre est plutôt vide mais quelques fleurs lui donnent encore des couleurs et je récolte toujours des
tomates, des tomatillos du Mexique, de la poirée, de la rhubarbe, des betteraves rouges et quelques aubergines. Un rang de haricots verts va
bientôt être productif ... à moins qu’une gelée précoce ne vienne tout gâcher . Un voile de protection est prêt, au cas où... Qui ne risque rien n’a rien !