Après un simulacre de printemps, la floraison des jonquilles et des crocus, voici venu le froid. Il y a quinze jours à peine, nous déplorions de n’avoir pas eu d’hiver et constations catastrophés que la nature se réveillait sans s’être vraiment endormie. Un véritable hiver s’est enfin installé et nous voilà surpris. Les jardiniers seraient-ils des insatisfaits permanents. Il fait toujours trop froid ou trop chaud. Trop de sécheresse, trop de pluie, trop de vent. Oublions nous que le cycle des saisons est une nécessité et un bienfait ? Evidemment, le froid (-10°C cette semaine ici, près de Toulouse) va faire le grand ménage. Les frileuses venues d’autres climats n’apprécient pas vraiment. Les agapanthes font grise mine. Les mimosas déjà en boutons résisteront-ils ? Ce sont des plantes méditerranéennes, on le sait bien. Ils furent plantés en connaissance de cause avec le risque de les perdre. Le plus gênant pour le moment est que plus rien ne subsiste au potager. Pas un seul petit morceau de chou ou de poireau. Les animaux surtout en souffrent. Quelques lièvres habitent le jardin. Des traces révèlent leurs chassés-croisés à la recherche de nourriture.