Cueilli dans la fraîcheur du matin avec quelques fleurs encore en boutons, un iris peut tenir une bonne semaine en vase. Les boutons s’ouvriront les uns après les autres et les fleurs fanées ne laisseront aucune saleté sur la table. Au jardin, il est facile de cultiver les iris et le choix des couleurs est vaste. Le seul regret est que leur floraison soit aussi éphémère que celle des pivoines dont ils prennent la suite.
Cette année, la sécheresse précoce leur offre un avantage et ils sont particulièrement beaux. L’ennemi des iris est l’humidité et les limaces qui l’accompagnent. Ils aiment un terrain riche, bien drainé et supportent sans problème les températures négatives.
La principale difficulté que je rencontre dans la culture des iris est l’éradication des mauvaises herbes qui s’incrustent dans leurs rhizomes. Il est de toute façon nécessaire de diviser les touffes tous les 4 ans, en été. Mais un autre problème se pose alors. Il devient particulièrement difficile de gérer les noms et les couleurs de ses iris. Cette année, j’ai donc décidé de les cultiver en ligne au potager pour les doper un peu et tenter de leur redonner un nom. Pari gagné. Ils sont splendides mais j’ai dû utiliser une centaine d’étiquettes pour les identifier. Pour l’instant, je me suis contentée d’un numéro correspondant à une photo. Tous mes iris n’ont pas encore retrouvé leur nom. Un vrai casse-tête en perspective !
Ci-dessous: les iris cultivés au potager