14 avril 2008
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Voici l’un des habitants du jardin dont le rôle est capital ! Il se régale des chardons et des tontes de gazon ( fraîches et en
petites quantités ) , entretient la prairie et fournit l’engrais pour le jardin.
A l'automne, je répands son crottin dans le potager où il se décompose tout l'hiver. Le passage du motoculteur au printemps permet de l'incorporer à la terre. Je
n'achète aucun autre engrais.
En plus, ne trouvez vous pas qu’il a une bonne bouille ?
11 avril 2008
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22:58
Dès la première semaine d’avril et l’arrivée du soleil printanier, le « Gamma », encore nommé
« Robert-le-Diable » est sorti de son hibernation. J’étais descendue au jardin pour me réchauffer au soleil et il faisait de même, ailes toutes
déployées sur la barrière de bambou. Avant de s’envoler, les papillons doivent augmenter leur température corporelle. C’est pourquoi ils s’étalent au soleil utilisant leurs
ailes comme capteurs d’énergie solaire.
Le Polygonia
c-album doit sûrement apprécier mon jardin car il peut y trouver à peu près toutes ses plantes nourricières ( l’ortie,
l’orme, le noisetier et le groseillier) et une vieille grange pour s’abriter l’hiver. Deux générations se succèdent chaque année, au
printemps et à l’automne. Les papillons de la deuxième génération hibernent et reparaissent avec les premiers rayons de soleil du printemps.
Cette espèce est très commune dans toute
l’Europe.
J’adore le spectacle des papillons voletant de fleur en fleur dans le jardin. Enfant, je les chassais pour les collectionner.
Aujourd’hui je préfère les voir animer le jardin. Ce sont les acteurs indispensables d’un jardin vivant et équilibré où faune et flore sont en harmonie.
30 mars 2008
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19:47
Erinaceus europaeus
La surprise du jour est un petit hérisson qui a pointé son nez sous un tas de branches et de
feuilles mortes dans le coin un peu négligé du jardin où un tas de branchages attend depuis deux ans de passer au broyeur. La
négligence ( ou plutôt le manque de temps) du jardinier fait des heureux. Ainsi notre hérisson a pu passer l’hiver bien à l’abri. Peut être vient-il juste de sortir de son
sommeil hivernal ? Il va devoir reprendre des forces et partir à la recherche d’une compagne pour faire ses petits. Il peut être
tranquille, le jardinier n’a toujours pas le temps de nettoyer ce coin du jardin et le tas de bois restera là encore un bon moment !
Morale de l’histoire : si l’on veut des hérissons,
il ne faut pas trop nettoyer le jardin et en tout cas il faut toujours faire attention lorsqu’on enlève un tas de bois car il peut y avoir des habitants dessous.
Ne jamais mettre le feu à un tas de bois abandonné depuis un certain temps. D'ailleurs il est désormais interdit de brûler les déchets du jardin.
Le hérisson est une espèce protégée par un arrêté du 17 avril 1981.
19 mars 2008
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Il est impossible pour un jardinier de parler de son jardin sans parler de son meilleur ami : le
rouge-gorge. J’attendais l’occasion de le prendre en photo pour illustrer mon propos et voilà que, trouvant sans doute que je tardais à en faire la vedette de mon blog, il m’a
rendu visite ... dans ma cuisine ! Pas effarouché du tout, le petit égaré s’est laissé approcher et photographier. Nous avons fait
un peu la conversation. Que viens-tu faire dans ma cuisine ? Veux-tu goûter un peu de mes muffins aux cassis ? Il s’est laissé attraper sans bouger, sans du
tout sembler avoir peur, sans se débattre. Il n’était pas du tout blessé ( la coupable était probablement ma chatte Kochka mais elle a 14 ans et n’a plus de dents. Tant
mieux pour les rouge-gorges !).
Le rouge-gorge est un oiseau peu farouche qui s’approche du jardinier dès qu’il bêche son jardin pour venir manger les vers de terre. Il
vit solitaire et chasse souvent les autres oiseaux car il n’aime pas être dérangé. Même les merles se font attaquer. Par contre , son nid est souvent
parasité par le coucou qui, bien malin, lui fait nourrir sa progéniture. On voit rarement les rouge-gorges en couple. C’est « chacun chez soi » jusqu’à la période des amours. Ils
construisent alors leur nid.
18 mars 2008
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Un aurore vient d'éclore.
Ses ailes sont toutes neuves, sans une égratignure et il ne sait où aller. Il cherche sans doute la cardamine des prés, en fleurs au jardin depuis une bonne
semaine. Je l'ai suivi sans difficulté dans son parcours chaotique d'herbe en herbe. C'est finalement par terre, dans un rayon de soleil, qu'il s'est posé pour se réchauffer.
Ce papillon est commun dans les jardins, prairies et clairières. Sa chenille vit sur les crucifères et en particulier la cardamine des
prés (d'où son nom: Anthocharis vient du grec "anthos" qui veut dire fleur et "kharis" qui signifie gracieux. "Cardamines" est le nom de la plante dont
se nourrit la chenille). Le mâle porte sur l'apex des ailes antérieures des taches orangées très marquées. Donc mon aurore ( photo) est un mâle.
6 février 2008
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15:00
Triste découverte ce matin
que ce pic épeiche ( Dendrocopos major) mort devant notre porte. Il s'est tapé dans une vitre de la maison.
C'est un habitant commun des jardins arborés et des forêts de feuillus. Il se pose rarement au sol et préfère les troncs d'arbres qu'il tambourine avec son bec à la recherche de vers et d'insectes.
C'est au sommet du tronc d'un arbre mort que j'avais repéré son nid. Il s'agit ici d'un mâle, reconnaissable à sa nuque rouge. C'est un très bel oiseau par son plumage bigarré mais on le
trouve moins sympathique lorqu'on sait qu'il peut détruire les couvées des mésanges. Pour en savoir plus:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_%C3%A9peiche